1. Principes d’édition
Tous les textes de cette édition ont été établis à partir des documents d’archives les plus fiables. La plupart du temps, il s’agit d’autographes de Ste Émilie (soit les originaux eux-mêmes, soit des copies qu’elle fit pour son usage). Les éditeurs ont cherché à établir un texte de référence qui soit scientifiquement fiable et complet, et reste accessible au lecteur non spécialiste.
Les éditeurs garantissent:
– n’avoir rien retranché au texte de l’auteur (sauf les passages biffés par lui-même);
– n’avoir rien ajouté au texte de l’auteur sinon de façon claire entre crochets [ ], cf. Conventions de lecture;
– n’avoir modifié le texte qu’en ce qui concerne l’orthographe, la ponctuation ou l’usage des majuscules, en veillant à ne pas altérer la pensée de l’auteur (cf. Règles de transcription).
Les références aux Archives, en tête de document, indiquent les documents qui font foi pour l’établissement du texte: originaux ou, à défaut, copies fiables. Ces documents sont consultables directement via le petit bouton  qui suit la cote d’archives.
Conventions de lecture
[lire:…]: indique la correction d’un lapsus, bien que le texte soit clairement lisible.
[…]: mots manquants dans le manuscrit; n’indique jamais un passage supprimé par les éditeurs.
[illisible]: indique un mot illisible (un seul mot, sauf indication contraire explicite).
[?]: Le mot qui précède est de lecture incertaine. Jamais cela n’indique un doute sur le sens de la phrase ou un étonnement devant la pensée exprimée par l’auteur.
Les parenthèses renferment des mots présents dans le texte de l’auteur; les crochets [ ] indiquent toujours un ajout des éditeurs:
– pour compléter une date, préciser un nom de personne ou suppléer un mot omis;
– pour expliciter le sens d’une abréviation;
– pour corriger un lapsus.
Règles de transcription
Les choix opérés sont de pure forme et n’affectent pas le sens du texte.

1. L’orthographe L’orthographe courante du français est alignée sur l’usage actuel.
L’orthographe des noms de personnes célèbres et des noms de lieux est alignée sur celle des dictionnaires, par exemple: Drouyn de Lhuys et non Drouin de l’huys, Beyrouth et non Beïrout, La Marsa au lieu de la Marse, etc.
On s’est efforcé aussi de corriger des noms propres sur base de répertoires disponibles, ainsi des ministres ou des prélats: Mgr de Gualy et non de Guali, ou de recherches bibliographiques: l’orthographe des Clauzel, Gaultier, Landmann, par exemple, est connue par les livres qu’ils ont publiés.
De même pour des noms de rue: via Monserrato (à Rome) et non Monsserato, etc.
Pour le reste, on a balancé entre une harmonisation plus ou moins arbitraire (exemple: Teyssonnières plutôt que Tessonnière ou Tessonnières, Aubilly plutôt qu’Aubilli) et le maintien des différentes formes d’un nom (ainsi: Crociani et Cruciani). Les doublets St/Saint- (par exemple St Siège / Saint-Siège) ont été laissés.
Les dates sont transcrites sous la forme: jour en chiffres, mois en lettres, année en 4 chiffres; par exemple: 21 Xbre 1843 devient « 21 décembre 1843 ».

En dehors des abréviations courantes, les abréviations non équivoques ont été déliées, ainsi Vicaire général et non Vic. Gén. (cf. Abréviations). Celles dont le sens est incertain ont été laissées. Pour les sigles identifiant les documents, voir Numéro d’identification des documents.

2. La ponctuation La ponctuation manque très souvent dans les manuscrits de sainte Émilie, et celle qui s’y trouve ne correspond pas toujours à notre usage: on trouve des points ou des majuscules au milieu des phrases, des points manquent en fin de phrase, des phrases commencent sans majuscule, les guillemets manquent presque toujours. En outre, surtout dans les lettres, il y a peu de coupures de paragraphes.
Un minimum de ponctuation a donc été rétabli par les éditeurs afin de ne pas fatiguer la lecture. Le lecteur gardera à l’esprit qu’une autre ponctuation ou d’autres coupures de phrases sont toujours possibles, parfois avec un sens légèrement différent.

3. Les majuscules L’emploi des majuscules et des minuscules dans les manuscrits du 19e siècle est peu conforme à l’usage actuel, celui-ci étant d’ailleurs hésitant. En dehors de quelques règles d’usage (Église/église, Écriture sainte, etc.), on est dans le domaine du subjectif et de l’impression esthétique.
Nous avons corrigé ce qui est de règle aujourd’hui. Pour le reste, nous avons suivi la tendance moderne à limiter l’emploi des majuscules, sans toutefois chercher à obtenir une parfaite cohérence.

Numéro d’identification des documents

Chaque document est identifié par une référence unique en deux parties:

– Un sigle d’une ou deux lettres:
CR: Constitutions et Règles de la Congrégation;
EC: Conduite des Écoles Chrétiennes;
L: Lettres;
N: Nominations;
R: Rapports d’Émilie de Vialar;
RG: Relation des grâces;
RR: Règlement de retraite.

– Suite au sigle, un numéro de subdivision:
Les lettres sont numérotées dans l’ordre chronologique de L 1 à L 547. Depuis la première version du site en juillet 2009, quatre lettres ont été ajoutées (L 7 bis, L 22 bis, L 123 bis et L 470 bis), tandis que les lettres L 72, L 73, L 297 et L 350 ont été reclassées en L 93 bis, L 142 bis, L 314 bis et N 3.
Les autres textes sont subdivisés en unités de recherche de longueur raisonnable pour l’affichage à l’écran. Ainsi: EC 1, 12 identifie le chapitre 12 de la 1re partie de la Conduite des Écoles Chrétiennes.


Plan d’un document

1. Informations des éditeurs
Chaque document est introduit par une notice descriptive reprenant:
– son sigle ou son nº d’ordre chronologique;
– son titre ou son destinataire;
– la cote d’archives du document de référence pour l’édition (l’autographe de sainte Émilie s’il est conservé);
– un bouton permettant d’afficher ce document d’archives (pour les longs documents divisés en plusieurs parties ou chapitres, revenir au début du document, où se trouve le bouton  );
– un lien pour afficher la traduction du texte en anglais;
– si nécessaire, un mot sur la datation ou d’autres précisions concernant l’établissement du texte.

2. Texte de sainte Émilie
Le texte de sainte Émilie suit.
Les textes non épistolaires ont été segmentés en unités de recherche identifiées par le nº de subdivision du document.
Exemple: EC 1, 12 identifie le chapitre 12 de la 1re partie de la Conduite des Écoles Chrétiennes.

3. Notes
Les quelques notes sont des éditeurs. Il n’y a pas de notes de sainte Émilie.

4. Table des matières
Le site présente en permanence, outre le texte de sainte Émilie et l’outil de recherche, la table des matières de l’édition, sous forme d’une arborescence détaillée lettre par lettre (ou chapitre par chapitre le cas échéant).
Pour l’inventaire des archives, les titres de l’arborescence sont les titres de séries, de boîtes et de chemises.