Présentation générale

Sainte Émilie de Vialar est née à Gaillac (sud-ouest de la France) le 12 septembre 1797. Jeune fille de famille aisée, elle désire faire connaître et aimer Jésus, secourir les pauvres, les malades et les enfants abandonnés. À Gaillac, l’hôpital municipal, tenu par les Sœurs de Nevers, soigne déjà les malades pauvres et recueille les enfants abandonnés. Par contre, personne ne s’occupe de l’éducation des enfants pauvres; elle commence donc par une école. Elle s’entoure de quelques jeunes filles de Gaillac et fonde à Noël 1832 une Congrégation, les Sœurs de St Joseph de l’Apparition.
Ce nom exprime la mission et la spiritualité de la Congrégation : contribuer au plan d’amour sauveur de Dieu comme l’a fait Joseph averti par l’ange d’accueillir Jésus en Marie (Mt 1, 20-21).
On appelle les Sœurs en Algérie, puis en Tunisie et dans divers pays de la Méditerranée, pour révéler par leur dévouement l’amour infini de Dieu pour l’humanité. Quand Émilie meurt à Marseille, le 24 août 1856, les premières Sœurs arrivent en Australie.

Ce site rassemble pour la première fois les écrits de sainte Émilie, retranscrits de façon fiable et complète à partir des documents originaux :

1. Un texte spirituel, la Relation des grâces qu’elle a reçues de Dieu, écrit pour éclairer l’archevêque d’Albi sur sa vocation;

2. Toutes les lettres connues de sainte Émilie, soit 550 lettres classées dans l’ordre chronologique, ainsi que quelques nominations à diverses charges;

3. Plusieurs rapports adressés au pape Grégoire XVI ou aux autorités françaises;

4. Le règlement de la Maison de charité établie à Gaillac (Tarn) en janvier 1834, les premières Constitutions qu’elle a composées pour sa Congrégation, publiées à Gaillac en 1835, ainsi que les principaux textes précisant l’esprit des règles;

5. Le livre de la Conduite des Écoles Chrétiennes à l’usage des religieuses enseignantes de sa Congrégation, publié à Gaillac en 1836.

On y a joint l’inventaire des archives de la maison mère des Sœurs de St Joseph de l’Apparition.

Chaque écrit de Ste Émilie est associé à la photographie numérique du document d’archives correspondant.